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Date de création : 17.09.2009
Dernière mise à jour : 13.07.2011
138 articles


Le dernier jour de Pékin

Publié le 10/12/2009 à 15:38 par ulysse51
Le dernier jour de Pékin

Voilà on y est. Est venu le fameux jour de quitter Pékin sans retour. Je ne quitte pas la Chine pour autant. Après deux jours de train il me restera 4 jours au Tibet cette lointaine province chinoise. Même si je savais que le Tibet est chinois, je n'avais pas intuité que j'aurais besoin de mon visa chinois pour y aller, le dispendieux permis le remplaçant. Bref pour résumer, si je n'avais pas fait l'extension de mon visa, j'aurais calculé pile poile pour arriver au Tibet à la date d'expiration du visa chinois, mais on ne m'aurait pas laissé entrer et aurais du payer 50 dollars par jour passé sans visa valable. Donc au final un très cher séjour tibétain. Mais là je suis en règle, le billet de train payé, le permis en poche et une dernière journée pékinoise à vivre.

Dernière journée aussi avec Anne et Maïa, qui ce matin visitent la cité interdite et qui en sortant m'invitent à les rejoindre pour manger. J'ai vachement marché pour trouver leur resto, et pas faute d'être passé devant sans l'avoir remarqué avant d'arriver au bout de l'avenue. Donc quand je suis arrivé, j'ai fini les plats et quelques minutes après j'ai dit au revoir à Anne qui devait partir travailler. Pas des adieux, un au revoir puisqu'elle a prévu de passer des vacances en janvier au Vietnam et on devrait réussir à s'y croiser. Malgré ces deux semaines de vacances par an, elle donne l'impression de partir toujours en vacances. Mais pour le moment, la propagande radiographique a besoin de ses talents de traductrices pour diffuser la bonne nouvelle chinoise en version française. Donc comme tous les après midi de la semaine, nous revoilà Maïa et moi, seuls au milieu de milliard de chinois pour se tenir compagnie. Si nos deux derniers plans furent infructueux (marché de l'art fermé et marché des antiquités dans deux endroits différents), cet après midi on ne prévoit rien. Juste boire un café dans mon ancienne rue, repasser au Ya Shiau pour une dernière emplette et dire au revoir à mon grand plaisir à une vendeuse qui se souvenait de moi et avec qui ont a parlé de Noel et de la France, puis on est parti tirer de l'argent pour le reste du temps en Chine et pour laisser sur la table d'Eva, les 100 yuans qu'elle m'avait avancés, récupérer mes bagages, et se boire les derniers verres avant de prendre le train. Ah si j'oubliais, tenter de se faire une pédicure pour trois euros. Bref gros programme.

Jusqu'au café, tout va bien. Après mes derniers achats chinois où Maïa m'offre en cadeau de départ une petite sculpture un bois dont je dis en passant devant que pour moi c'est le symbole de la Chine, trois petits singes qui se bouchent les oreilles, se cachent les yeux et se ferment la bouche, on se réchauffe dans un petit café aux allures de bibliothèque. L'endroit idéal pour se boire le thé ou un café à la praline. Maïa qui depuis qu'elle est en Chine partage le quotidien de tourdumondistes et d'éxilés en Chine se sent pousser des ailes. Ayant fini ses études et en l'attente de débuter sa vie professionnelle, elle se voit bien voyager et continuer ce qu'elle vit ici en Chine, mais ailleurs et pour de longs mois. On parle un peu de son possible futur dans une ONG pour la Centre Afrique, mais les conflits qui y règnent on mit fin à la possibilité d'y aller. Partagée entre entamer une carrière professionnelle et se laisser pousser les ailes, son cerveau gauche fait chauffer ses moteurs et on repart de plus belle sur l'épineux sujet qui est "que faire de sa vie ?", passant par le but de la vie et c'est quoi vivre !

Entre deux discussions, je m'aperçois aussi que la nouvelle carte bleue que j'ai ne me permet peut être pas de régler mes achats par internet et pour régler le billet d'avion qui m'emmènera du Tibet au Népal, je dois demander les faveurs de Maïa pour qu'elle me le règle (environ 200 euros) et je m'empresse de mailer à ma banquière pour qu'elle fasse illico le transfert de la somme sur son compte. Rien ne lui prouve que j'ai mailé à ma banquière, ni qu'elle récupéra l'argent un jour, et l'espace de quelques minutes ou quelques heures, elle m'offre le billet d'avion. En tout cas c'est une chance de pouvoir compter sur ses amis (même ceux qu'on vient de se faire), sa banquière et ses parents pour se sortir de certain pétrin. Pendant que je maile à ma banque, elle me demande le petit carnet qu'Anne m'avait offert et me dédicace la dernière page, la première étant dédicacée par Anne qui me souhaitait bon voyage et me rappelait quelques questions de notre célèbre interview. Le moment d'un nouvel au revoir approche peu à peu.

On se sauve vite fait faire notre pédicure où on l'air bien cool avec nos orteils en éventail et nos ongles lustrés. Je n'aurais jamais eu les ongles de pieds aussi clean de toute ma vie. Autant ce faire ces petits plaisirs qu'on ne ferait jamais chez nous car trop cher pour enlever quelques bouts d'ongle et de peaux. Puis comme j'ai pas envie de partir le ventre creux, malgré l'heure qui tourne, on fonce vers ma table préféré à l'autre bout de la rue et ses délicieux petits pains à la vapeur que l'on trempe dans du vinaigre et une petite sauce pimentée. Pas trop le temps de s'attarder qu'on retourne à l'auberge où j'avais déposé mes sac à dos et la réceptionniste me dit encore qu'il faut que je me dépêche si je veux arriver une heure avant le départ du train. Même si je sais que 2 minutes avant suffit, elle me fait stresser et on part d'un pas alerte vers la station de métro. Maïa rentrant pour le coup chez elle, on devrait partager cinq stations ensemble avant de se quitter pour de bon. Le plus long est d'aller jusqu'au métro, quinze bonnes minutes à pieds et 300m avant, je me rends compte que j'ai oublié un sac en plastique avec le cadeau que m'a offert Maïa, mes cartes postales et un truc dont je ne me souviens plus. La malédiction reprend, sauf que de tous les trains de ma vie que je dois pas louper celui ci en fait partie. Outre le fait qu'il va au Tibet, il m'a coûté tout compris plus de 300 euros. Alors que faire !! Tout d'abord je dis que c'est pas grave, sans penser que dedans il y a le cadeau de Maïa, secondement, Maïa me propose de récupérer le sac et de me filer un jour, c'est à dire pas avant un jour hypothétique si on se croise, donc en troisième choix, on court tous les deux à la recherche du sac laissant derrière le métro que je pourrais plus prendre, mais à la place une longue course en taxi de 3 euros (le métro étant à 20 cents). On court, on arrive dans la rue, maintenant il faut réfléchir à où je l'ai laissé. On fait toute la rue, le bar, le restau à l'autre bout de la rue, même l'auberge devant les yeux horrifiés de la réceptionniste qui nous voit pas encore parti alors qu'on devrait déjà y être. Finalement, il était dans le salon de soin où on a fait notre pédicure. Ca m'apprendra à me la couler douce. Donc resprint mais vers la grande rue pour arrêter un taxi et de filer vers la gare de l'ouest. Il reste une demi heure avant le départ du train et quand ça roule bien il faut un bon quart d'heure pour arriver. Je partage mon stress avec Maïa qui dit au chauffeur d'aller plus vite car y a un train qui n'attendra pas. On se croirait une nouvelle fois dans Pékin express.Go go go !!Le chauffeur file dans la ville jusqu'au périph que je vois bouché. A la vue de la ligne de phares rouges des voitures, mon stress grandit et Maïa s'amuse de la situation et vit avec moi l'aventure palpitante du tour du monde et des départs vers les autres pays. Alors qu'on lézardait toute la journée avec un électrocardiogramme plat, là on vit la dernière demi heure à fond dans cette course au Tibet qui est une véritable course contre la montre. Mais la circulation se fluidifie et on arrive avec 10 minutes d'avance. Pas trop le temps de dire au revoir à Maïa qui me dit de filer, maintenant que je suis arrivé ça serait dommage de louper le train pour tenter de dire une énième phrase plate et vide à la bon voyage et bonne continuation. Mais au moment de payer, je m'aperçois que j'ai claqué tous mes yuans et qu'il me reste à peine 2 yuans. La course étant à 30. C'est donc Maïa qui me finance mes transports aujourd'hui, après l'avion… le taxi. Je la remercie car sans elle, j'aurais eu un sérieux soucis avec le chauffeur de taxi. Elle règle la course, lui promettant un jour de lui rembourser et je la laisse là au milieu du trottoir, elle marchant vers le prochain métro et moi courant vers mon quai. Un adieu éclair, une course de taxi que j'ai passée à calculer l'heure d'arrivée, une journée glande et un au revoir en courant. Mais ai je déjà réussi un au revoir décent. Non. Avec Anne ce fut pareil, après m'être perdu pour trouver le restaurant, j'ai partagé un fond de plat avant qu'elle ne parte travailler. Mais je garde un très bon souvenir d'avoir croisé leur route à toutes les deux. En tout cas j'ai dans la poche une liste de bouquins intéressants que Maïa avait cité et qui me feront prolonger en pensée les discussions qu'on aura eu sur les toits et les radeaux en bambou. En tout cas, cette dernière semaine à Pékin aura été une belle semaine. Je suis revenu dans une ville où j'ai passé chaque jour comme un habitant de la ville, entre petits bars préférés et rencontres entre amis alors que j'étais un parfait inconnu 3 semaines auparavant. Je quitte un pays qui m'était tout autant inconnu et j'en pars avec le souvenir de dizaines de rencontres et de tranches de vie qui m'ont fait rester 2 semaines de plus que me le permettait mon visa. Mais je n'ai pas le temps d'être nostalgique et traverse d'un pas rapide la gare pour rejoindre mon célèbre train qui roulera à de folles altitudes. Après avoir casé tant bien que mal mes sac dans le compartiment à bagages, je rejoins ma couchette qui sera mon chez moi pendant 47 heures de long et haut voyage à travers toute la Chine une deuxième et dernière fois.

Commentaires (1)

papa+et+maman le 28/05/2010
Décidément les trains et toi c'est toujours une longue histoire, souviens toi ne jamais éparpiller ses affaires et ne rien déposer n'importe où; tu te souviens le jour où nous partions pour la Martinique et notre train qui s'était arrêté définitivement à Château-Thierry, heureusement tout s'est bien terminé.
Le chassé croisé avec tes copines et tes amis fait qu'un jour dans un pays en un lieu ,un endroit vos routes se croisent et à l'intersection ce sont les retrouvailles


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